La série Splinter Cell Deathwatch a récemment fait sensation lors d’une présentation d’une heure et demie au Festival d’Annecy. Les fans de Sam Fisher peuvent enfin se réjouir, car le célèbre super-espion fait son retour en animation sur Netflix. 

Ce récit adulte s’inscrit dans la continuité de la saga, comblant ainsi un vide de 12 ans sans nouvelles aventures vidéoludiques.

Splinter Cell Deathwatch ça parle de quoi ?

Splinter Cell est bien plus qu’un simple jeu d’infiltration. C’est une saga ancrée dans un univers réaliste inspiré des écrits de Tom Clancy. Avec des scénarios souvent centrés sur des menaces nucléaires ou des cyberattaques, ce qui fait qu’elle a su captiver les joueurs grâce à son ambiance géopolitique

Sam Fisher, le protagoniste emblématique, est un super-espion quadragénaire qui opère au sein d’Echelon 3. C’est une unité d’élite de la NSA. Son gameplay avant-gardiste, basé sur la furtivité et la stratégie, a marqué les esprits. Et là, avec Splinter Cell Deathwatch sur Netflix, il est de retour sur écran, mais en 2D et un peu plus vieilli.

Un retour aux sources

Après des épisodes plus orientés action comme Conviction et Blacklist, Splinter Cell Deathwatch représente un retour aux sources pour la franchise. Lors de la session de travail, des membres clés de l’équipe créative, dont Carl Tamakloe d’Ubisoft Film & TV et le réalisateur Guillaume Dousse, ont partagé leur vision

La première saison de Deathwatch se déroule en 2025. C’est après que Sam ait quitté son poste à l’Echelon 4. Désormais fermier solitaire en Pologne, il est contraint de reprendre du service dans un road trip à travers l’Europe, promettant un thriller noir adulte.

Splinter Cell Deathwatch: une esthétique inspirée

L’animation de Splinter Cell Deathwatch s’inspire de l’animation française contemporaine. Cette version 2D présente des personnages réalistes et des détails minutieux

Gaëlle Thierry, animatrice ayant travaillé sur Mars Express et Primal, a souligné l’importance des micro-détails, comme les personnages qui mangent ou s’habillent. Cette attention portée à l’animation crée une atmosphère immersive et crédible.

Une mise en scène évocatrice

La mise en scène de Deathwatch évoque également les grands maîtres du techno-thriller. On y voit des références de films comme Collateral et Memories of Murder. Les plans atmosphériques et le jeu sur le clair-obscur ajoutent une dimension cinématographique à l’ensemble. 

Puis, une séquence de course-poursuite en voiture, où la physique des véhicules est mise en avant, témoigne de l’engagement de l’équipe à offrir une expérience visuelle saisissante.

Une réalisation très bien faite

Puis, l’un des extraits les plus marquants présentés lors du festival d’Annecy était un combat au corps-à-corps dans une rue. Après une poursuite, Sam Fisher et son assaillant tombent d’un étage, s’écrasant sur le toit d’une voiture. La scène, dépourvue de violence stylisée, met en avant la vélocité et le poids des corps, renforçant l’aspect réaliste du thriller.

Comment se présente cette série Netflix ?

Liev Schreiber prête sa voix à Sam Fisher, succédant à Michael Ironside avec brio. Bien que peu d’informations sur l’intrigue aient été révélées, le setting européen et les problématiques contemporaines, comme la COP31, promettent une histoire captivante. La première saison comptera 8 épisodes pour une durée totale de 2 heures et 4 minutes.

Bien qu’aucune date de sortie officielle n’ait été annoncée, le premier trailer fait déjà les fans en émoi. Ils devront tout de même faire preuve de patience, mais une chose est certaine : Sam Fisher est de retour, et son retour s’annonce prometteur.