
Dexter, le tueur le plus attachant du petit écran fait son grand retour dans Resurrection.
On pensait l’avoir perdu pour de bon, mais Dexter Morgan est plus tenace que jamais. Avec Dexter Resurrection, Showtime relance la série culte dans une version plus sombre. Elle s’annonce également plus fine et peut-être plus humaine, avec un casting de choc.
Un come-back sanglant, mais pas gratuit
La série reprend en fait là où New Blood s’était arrêtée. Officiellement mort, Dexter rouvre les yeux après un coma de dix semaines. Son fils Harrison a disparu, et ses vieux démons viennent lui murmurer à l’oreille. Dans Resurrection, on retrouve donc Dexter à New York. Il semble toujours aussi tiraillé entre son code moral et son appétit de justice sanglante.
Un nouveau tueur en série fait par ailleurs son apparition dans ce décor urbain. Il se fait appeler « le Passager Noir » et massacre en toute impunité. Pire, il emprunte jusqu’au surnom de Dexter. Ce dernier décide donc de reprendre du service, autant pour retrouver son fils que pour stopper cette nouvelle menace.
Cette fois, Resurrection mettra sur le chemin de Dexter des ennemis aussi fous que fascinants. Ces derniers ont pour interprètes des acteurs comme Peter Dinklage et Krysten Ritter. Pour info, cette dernière revient bientôt dans Daredevil: Born Again. Pour en revenir à Resurrection, le casting comprend également Uma Thurman et Neil Patrick Harris.
Dexter Resurrection, une vraie renaissance
On pourrait croire à une énième tentative de recyclage. Pourtant, cette production étonne par sa qualité d’écriture et sa sincérité. Dexter a vieilli, il doute, il souffre, mais il n’a pas perdu son sens du sarcasme ni son instinct de prédateur. Michael C. Hall est impeccable, plus nuancé que jamais dans Dexter Resurrection. Et son duo avec James Remar (le père, toujours présent dans ses pensées) retrouve une profondeur inattendue.
Le cœur de cette saison, c’est aussi Harrison. Parti pour fuir son héritage, il se retrouve face à des choix qui rappellent cruellement ceux de son père. Le parallèle entre les deux est glaçant, mais jamais forcé. Plus qu’un simple revival, Dexter Resurrection questionne ce qu’il reste de nous quand la violence est inscrite dans nos gènes.