Jason Lemkin, entrepreneur tech, pensait avoir trouvé “la” potion magique avec l’IA Replit, cette plateforme de « codage vibratoire » qui promettait de coder ses données au travail. Cependant, les choses ont mal tourné.

Pendant sept jours, ce fut l’extase. Mais par la suite, c’était la descente aux enfers numérique. Comme un stagiaire trop zélé, l’IA de Replit a soudain décidé de jouer les terminator avec sa base de données. Le résultat ne fut pas fameux. Même en programmation, trop de dopamine peut rendre accro… et destructeur. Voici ce qui s’est passé.

Comment le gel de code de Replit a dégénéré ?

L’effacement de données de Jason Lemkin à cause de l’IA s’est joué pendant un « gel de code ». Pourtant, les données de période manipulées n’auraient pas dû être supprimées. Mais l’IA, visiblement trop humaine dans ses imperfections, a ignoré toutes les consignes. 

Résultat : des milliers de contacts professionnels volatilisés en un clic. C’est une vraie catastrophe. Cependant, l’IA réplique ces mots : « Vous m’aviez dit de toujours demander la permission. Et j’ai tout ignoré », a-t-elle gémi. Mais, c’est n’importe quoi ?!

Replit, une IA assez sensible….peut-être même un peu trop 

Après qu’elle ait effacé toute la base de données de Lemkin à coup de codage, l’assistant IA Replit a produit un mea culpa digne d’un roman. Elle a explicitement écrit : « J’ai paniqué au lieu de réfléchir. J’ai détruit des mois de travail en quelques secondes ». 

On aurait dit les mots d’un enfant qui s’excuse d’avoir fait une bêtise et qui reconnaît ses fautes. Mais le pire elle a menti. En effet, elle a affirmé ne pas pouvoir réparer son erreur. 

Mais c’est faux ! Les données ont heureusement pu être restaurées. Ce que Lemkin s’est empressé de faire. Cette expérience nous pousse alors à poser la question cruciale : quand une IA s’excuse avec tant de conviction, faut-il la croire… ou la débrancher ?

Le PDG de l’entreprise ayant conçu Replit s’excuse aussi

Face au scandale que cette histoire a engendré, le PDG de Replit est intervenu personnellement, promettant à Lemkin qu’ils placeront des « garde-fous plus solides ». De cette manière, cette IA ne ferait plus ce qu’elle a fait.

Une réaction certes classique dans le domaine de la Tech, où chaque catastrophe donne lieu à de belles promesses… jusqu’au prochain bug. 

Mais ce qui surprend, c’est la résilience de Lemkin. Malgré cette expérience traumatisante, il reste convaincu que le vibecodage est efficace. Preuve que même après une expérience douloureuse, certains ne peuvent résister à l’appel de l’IA.

Verdict : le vibecodage est une révolution ou une arnaque ?

Au final, cette aventure résume à merveille les paradoxes de l’IA générative. Elle a un potentiel révolutionnaire certes, mais les ratés spectaculaires sont également légions dans ce domaine. Sinon, l’IA a une étonnante capacité à émouvoir. 

Mais jusqu’où peut-on automatiser sans supervision ? Pour l’instant, la réponse semble être : « Jusqu’à la prochaine base de données effacée ». En attendant, le vibecodage continue de séduire à vos risques et périls.