
La Toyota Mirai, censée incarner l’avenir propre et la mobilité, risque de voler au Cybertruck le titre de la voiture la plus ridicule.
Le Tesla Cybertruck déchaîne depuis toujours les débats concernant son statut de voiture la plus ridicule. Pourtant, la Mirai pourrait bien lui voler la vedette en matière de véhicule vraiment incompris et impraticable. Pourquoi un tel constat alors que la technologie à hydrogène promettait monts et merveilles ?
Pourquoi cette voiture est-elle plus ridicule que le Cybertruck ?
La grande promesse de la Toyota Mirai, c’est de rouler sans aucun rejet autre que de l’eau. Mais sur le terrain, elle multiplie les contradictions. D’abord, son carburant (l’hydrogène) reste très difficile à trouver. C’est la principale raison pour laquelle la Mirai est une voiture aussi ridicule que le Cybertruck, voire plus.
On compte effectivement les stations sur les doigts de la main. Certains propriétaires racontent des calvaires pour trouver de l’hydrogène disponible. Ils se confrontent par exemple à des pannes fréquentes et à des équipements en rade. Les temps d’attente pour réussir son plein sont également interminables. À cela s’ajoute l’obligation de laisser la voiture sur place en attendant le redémarrage de la pompe.
Par conséquent, la Mirai est surtout cantonnée à la Californie. Une autre illusion de cette voiture plus ridicule que le Cybertruck, c’est le coût d’utilisation. Le prix de l’hydrogène est passé de 13 à 36 dollars le kilo (11 à 31 euros) en deux ans. La recharge devient alors une véritable ponction sur le budget. Même Toyota admet que la Mirai ne se vend que là où l’infrastructure existe.
Un véhicule qui déçoit ses propriétaires
Quand on parle de voiture ridicule, beaucoup pensent immédiatement au Cybertruck. Ceci, notamment à cause de son design exubérant. Mais la Toyota Mirai joue dans une autre catégorie, celle de la promesse non tenue et de l’usage chaotique.
De nombreux propriétaires ont engagé des actions en justice contre Toyota. Ils ont accusé la marque d’avoir survendu la praticité de sa voiture à hydrogène. Stations absentes, recharge interminable, autonomie décevante, et revente à perte garantie.
Certes, rouler en Mirai ressemble à une aventure réservée à quelques mordus de la nouveauté. Cela dit, son quotidien vire vite au cauchemar logistique. À vouloir aller plus vite que l’infrastructure, cette voiture est devenue plus ridicule qu’un Cybertruck. Beaucoup de buzz, mais dans la vraie vie, elle sert surtout à alimenter les conversations autour du véhicule le plus irréfléchi.