Entre trahisons, révélations choc et dilemmes moraux, la fin de Marked sur Netflix dévoile le destin inattendu de ses personnages. Babalwa, la mère désespérée devenue braqueuse malgré elle, paie le prix de ses actes. Tandis que Zweli et Kat voient leurs loyautés mises à rude épreuve. Une conclusion qui interroge : jusqu’où peut-on aller pour sauver ceux qu’on aime, avant de se perdre soi-même ? 

Pourquoi c’est poignant ? Eh bien, c’est parce que la série transforme ses personnages en miroirs de nos propres contradictions, où chaque choix a un poids tragique.

Une héroïne prise au piège par le système

Babalwa, ancienne policière devenue convoyeur de fonds pour Iron Watch, incarne le dilemme ultime. Elle cherche à sauver sa fille mourante quand tous les portes se ferment autour d’elle. Dans cette série sud-africaine captivante, elle découvre que son employeur, Zechariah, préfère garder ses millions plutôt que d’aider une employée modèle.

Même l’Église, où son mari se réfugie dans la prière, reste sourde à leurs appels. Par conséquent, Babalwa se tourne vers Baba G, un gangster local, pour organiser un casse audacieux. Mais comme souvent, rien ne se passe comme prévu…

Un plan qui part en couilles (et en balles)

Le premier braquage tourne au fiasco : Zweli, le protégé de Baba G, sabote l’opération, Razor abat froidement le parrain, et Babalwa se retrouve blessée… et toujours sans argent. La situation empire.

La police la suspecte, un collègue la fait chanter, et sa fille Palesa compte les jours avant une opération vitale. C’est là que Babalwa passe en mode « Ocean’s Eleven version township » : elle recrute une équipe improbable où il y a même des membres de son église pour attaquer Iron Watch pendant une coupure de courant. Le tout doit être fait en trois minutes chrono.

This scene altered my brain chemistry! Marked is now playing, only on Netflix. 🎬🍿 #Marked pic.twitter.com/ohghAIlivP

— NetflixSA (@NetflixSA) July 31, 2025

L’ironie tragique du destin

Le casse réussit… trop bien. Alors que Babalwa et Zweli s’apprêtent à fuir avec le magot, Zechariah débarque, réalisant trop tard que sa propre fille a trahi le code du coffre. Dans un geste brutal, Babalwa l’abat. Et c’est là que le destin ricane : son mari lui annonce par message que Zechariah a finalement fait un don pour Palesa.

Pourtant, c’est trop tard ! Le crime est commis! Et Babalwa enterre littéralement son ancienne vie en cachant le corps de sa victime. La morale de cette série est la suivante : dans un monde sans filet social, même les justes deviennent des monstres.

Des personnages plus complexes qu’un casse suisse

Zweli, le gangster repenti, Kat le flic corrompu qui sombre dans l’alcool, ou encore Mrs. Radebe, l’actrice ratée devenue fausse policière : la série excelle dans ses arcs secondaires. Chaque complice a ses raisons (argent, vengeance, survie). Cela rend le groupe aussi attachant que dysfonctionnel. Mention spéciale à Tebza, le collègue loyal qui finit par participer malgré lui, et dont le sourire gêné après le braquage résume à lui seul l’absurdité de leur situation.

Saison 2 : vers une chute inévitable ?

Netflix n’a pas encore officialisé de suite pour la série Marked. Mais les pistes sont brûlantes : Babalwa et Zweli traqués, l’argent volé qui attire les convoitises, et surtout : le mensonge à Lungile.

Comment réagira-t-il en découvrant que l’argent du miracle vient en fait du meurtre de leur bienfaiteur ? Sans oublier Kat, désormais sans badge mais plein de rancœur. Une chose est sûre : après avoir enterré son patron, Babalwa a aussi enterré toute chance de rédemption. Et c’est peut-être ça, la vraie « marque » du titre