La saga Y a-t-il un flic… a marqué l’histoire de la comédie absurde avec ses blagues et gags aussi improbables qu’hilarants. Du micro oublié dans les toilettes aux exploits burlesques d’Enrico Palazzo, en passant par les maladresses de Frank Drebin, ces films regorgent de moments cultes.

Découvrez les 10 blagues les plus mémorables de la franchise, où l’humour ZAZ atteint des sommets de loufoquerie. Prêt à vous tordre de rire ?

Un délire absurde qui défie le temps

Quand la saga Y a-t-il un flic … débarque en 1988, personne ne s’attend à ce que ce spin-off de Police Squad! devienne un phénomène comique grâce aux blagues de Franck Drebin. Pourtant, près de 40 ans plus tard, les gags de ce dernier (Leslie Nielsen) restent gravés dans les mémoires! Et si vous n’avez pas encore vu l’un de ces films, ils sont actuellement disponibles sur Paramount+.

Entre quiproquos surréalistes et humour visuel débridé, cette saga de films des frères Zucker et Abrahams a élevé le non-sens au rang d’art.

La scène des toilettes : quand le pipi tourne au cauchemar

Voyez vous dans l’un des films de la saga Y a-t-il un flic (je dirais pas lequel) Frank, croyant avoir coupé son micro après une conférence de presse, laisse toute la salle entendre… ses bruits aux toilettes accompagnés de pets tonitruants !

Ce gag scatologique, d’une audace rare pour l’époque, résume à lui seul l’esprit du film. il n’y a aucun tabou dedans. Et sa fait du bien de voir cela alors que le monde du cinéma actuel est hyper censuré, surtout quand il s’agit de ridiculiser les autorités. La cerise sur le gâteau ? Le maire tentant désespérément de couvrir le son avec ses mains! C’est un moment devenu viral bien avant l’ère des GIFs.

« Eh! C’est Enrico Palazzo ! » : l’imposture la plus hilarante du cinéma

Puis, quand Frank doit infiltrer un match des Dodgers, il n’y va pas par quatre chemins. Il assomme le chanteur d’opéra Enrico Palazzo et prend sa place pour un hymne national catastrophique. Le summum de cette blague, c’est la foule criant « C’est Enrico Palazzo ! »

Petit spoiler pour ceux qui n’ont pas encore vu ce film, Frank s’est réinfiltrer dans le match. Puis, c’est quand il retire son masque d’arbitre, alors qu’il vient de sauver la Reine d’Angleterre. Un enchaînement de quiproquos si absurde qu’il en devient génial. Même les réalisateurs avouent ne pas avoir anticipé que ce gag deviendrait culte.

Le retour de Beyrouth : Weird Al vole la vedette

Après une mission à Beyrouth (oui, vous avez bien lu), Frank s’imagine accueilli en héros à l’aéroport… pour découvrir que la foule est là pour Weird Al Yankovic, passager du même vol. La touche de génie concernant cette blague est celle où on voit George Kennedy, jouant le capitaine Hocken, a l’air sincèrement ignorer qui est Weird Al. C’est un détail improvisé qui ajoute au délire. Ce caméo inattendu lancera d’ailleurs une tradition, le chanteur apparaissant dans les suites.

Shakespeare version Drebin : quand la culture devient une cible

Pour suivre, « Quand je vois cinq types en toge poignarder un type dans un parc, je tire. C’est ma politique. » Réplique culte d’une scène où Frank massacre… une troupe jouant Jules César. Le maire lui rétorquant « C’étaient des acteurs ! Des bons en plus ! » parachève ce gag sur l’incompétence policière poussée à son paroxysme. Un humour noir qui inspirera des décennies de parodies.

Nordberg, punching-ball malgré lui

Sinon, dans les films Y a-t-il un flic, le personnage d’O.J. Simpson subit un calvaire hilarant car il est très malchanceux. Balle perdue, piège à ours, peinture fraîche… avant de finir dans un plâtre géant. Ironie du sort, ces gags physiques restent les seuls souvenirs positifs liés à l’acteur après ses démêlés judiciaires. Preuve que cette saga de films maîtrise l’art de faire rire avec (presque) tout – y compris les futures controverses.

Entre humour potache et satire sociale, ce classique a prouvé qu’une comédie pouvait être à la fois stupide et brillante. La preuve : ses gags font encore rire des générations plus tard.