
Noah Hawley dévoile enfin les visages des personnages de sa série Alien: Earth, avec une distribution aussi intrigante qu’effrayante ! Mais c’est un détail en post-générique qui fait jaser!
Le saviez-vous ? Une allusion subtile au retour possible des Predators est soigneusement glissée comme un easter egg pour les fans les plus perspicaces! La série ose ainsi voler de ses propres ailes tout en laissant planer le spectre d’un crossover mythique… à condition que Disney donne son feu vert !
En premier lieu, Noah Hawley réinvente l’univers Alien avec une distribution aussi troublante que fascinante
Wendy (Sydney Chandler) : L’hybride au cœur tendre
Sydney Chandler incarne Wendy, premier hybride de la franchise : un corps synthétique d’adulte abritant l’âme d’une enfant. Envoyée en première ligne car jugée « jetable », cette guerrière malgré elle mêle innocence enfantine et courage désarmant. Hawley la décrit comme « le leader naturel des Lost Boys », ces enfants transplantés dans des corps androïdes. Un rôle physique où Chandler exprime toute la complexité d’une âme d’enfant prisonnière d’une machine de guerre.
Kirsch (Timothy Olyphant) : Le mentor aux cheveux d’argent
Olyphant se glisse dans la peau de Kirsh, un synthétique chargé d’entraîner Wendy. Hawley a voulu jouer contre le type habituel de l’acteur : « Toujours en retenue, il apporte une humanité troublante à ce personnage technologique ». Référence malicieuse à Ian Holm dans Alien, ce mentor atypique cache peut-être plus qu’il ne laisse paraître sous son allure de surfeur vieillissant.
Hermit (Alex Lawther) : Le frère perdu
Ancien médecin militaire, Hermit doit composer avec une sœur devenue hybride. Lawther décrit ce personnage déchiré comme « un petit rouage face aux méga-corporations », tiraillé entre son devoir et la quête de sa sœur perdue. Une performance subtile où l’acteur britannique excelle dans les rôles d’anti-héros complexes.
Curly (Erana James) : La survivante joyeuse
Atteinte d’une maladie incurable enfant, Curly a saisi la seconde chance offerte par le Programme Phénix. James la décrit comme « la grande sœur des hybrids », dotée d’un optimisme à toute épreuve malgré son statut de soldat jetable. Un contraste poignant entre sa joie de vivre et la froideur de son enveloppe synthétique.
Boy Kavalier (Samuel Blenkin) : L’enfant-dieu
À peine 20 ans et déjà à la tête d’un empire (Prodigy Corp), ce génie mégalo manipule humains et androïdes avec une froideur troublante. Blenkin le compare à « un artiste plus qu’un scientifique », assoiffé de création… et de pouvoir. Le nouveau méchant le plus troublant de la franchise ?
Siberian (Diêm Camille) : La soldate qui perd ses certitudes
Tactitienne méticuleuse de la Prodigy Corporation, Siberian incarne la discipline militaire poussée à l’extrême. Fille d’une marine, elle applique les ordres sans les questionner… jusqu’au crash du Maginot. Ce qui devait être une mission de routine bascule quand elle réalise que les créatures récoltées par Weyland-Yutani ne sont pas des « reliques familiales » comme prétendu, mais des armes vivantes. Son parcours explore la lente érosion de la foi en l’autorité, alors qu’elle passe du statut de simple exécutante à celui de survivante traquée.
Atom Eins (Adrian Edmondson) : Le bras droit sadique de Kavalier
Ce personnage est bien plus qu’un simple homme de main. Ce conseiller sadique adore jouer au chat et à la souris avec les hybrids, testant leurs limites psychologiques pour le plaisir. Son humour noir (« Vous êtes programmés pour souffrir ? Parfait, économisons du temps ») cache une loyauté absolue envers Kavalier, qu’il vénère comme un dieu vivant. Edmondson le décrit comme « un mélange de Iago et de Hannibal Lecter en costume corporatif » – une menace d’autant plus terrifiante qu’elle agit toujours dans l’ombre du génie enfant.
Nibs (Lily Newmark) : L’éternelle enfant piégée dans un corps d’adulte
Avec une conscience humaine gelée à 8 ans, Nibs est la plus déchirée des Lost Boys. Son hybridation lui offre une force surhumaine, mais son esprit d’enfant peine à comprendre pourquoi « les grands » veulent la transformer en arme. Newmark souligne la tragédie du personnage : « Elle pleure en écrasant des crânes d’aliens, comme une fillette qui aurait cassé son jouet préféré ». Son lien avec Wendy – qu’elle voit comme une grande sœur – devient bouleversant quand elle réalise qu’elles partagent le même sort : des poupées high-tech jetables.
Morrow (Babou Ceesay) : Le cyborg nostalgique
Ancien officier de sécurité du Maginot, Morrow a passé 65 ans en hypersleep à surveiller des spécimens aliens. Mais il se réveille dans un monde où tous ses proches sont morts. Son bras cybernétique (greffé après une paralysie infantile) et ses implants obsolètes lui valent le surnom d’ »iPhone 1″ parmi les techs de Prodigy. Mais sous cette carapace rouillée se cache l’un des rares à connaître la vérité sur les origines des xénomorphes. Ceesay le décrit comme « un archéologue du futur, déterrant des horreurs que personne ne veut voir ».
Les déclarations ambivalentes de l’équipe d’Alien: Earth
Alors qu’Alien: Earth s’apprête à débarquer sur FX le 12 août, marquant les débuts télévisuels de la franchise, les spéculations vont bon train concernant un possible retour des crossovers avec Predator. Interrogé par ScreenRant, le showrunner Noah Hawley s’est montré prudent.
« Nous devons d’abord prouver notre valeur à la télévision« , a-t-il dit estimant qu’une coordination prématurée pourrait « diluer l’énergie de la franchise ». Pourtant, il laisse subtilement entendre que des discussions pourraient s’ouvrir… si le succès est au rendez-vous.
Les acteurs plus enthousiastes que leur créateur
Contrairement à Hawley, les acteurs Samuel Blenkin (Boy Kavalier) et Babou Ceesay (Morrow) n’ont pas caché leur excitation à l’idée d’un nouveau face-à-face entre Xenomorphes et Yautjas. « Ils ont déjà eu un crossover par le passé. Donc, tout est possible », a lancé Ceesay avec malice lors du Comic-Con, où les deux franchises se sont retrouvées côte à côte. Blenkin, plus cryptique, a évoqué des « recoupements subtils entre les univers » sans en dire davantage.
Pourquoi Hawley joue la prudence ?
Derrière cette réserve apparente se cache une stratégie claire. Hawley veut d’abord asseoir Alien: Earth comme une série autonome. C’est loin des échecs critiques des précédents Alien vs. Predator (2004-2007). Son allusion à Kevin Feige et Marvel est révélatrice. Sans architecte unique pour superviser les deux franchises, mieux vaut éviter les mélanges précipités. D’autant que le film Alien: Romulus (2024) a déjà relancé la saga cinéma avec succès.
Predator: Badlands, l’autre pièce du puzzle
Avec Predator: Killer of Killers (Hulu) et Predator: Badlands (novembre 2025), Dan Trachtenberg poursuit sa réinvention de la saga. Bien que Hawley et Trachtenberg échangent pour éviter les doublons, leurs projets restent « sur des rails parallèles » pour l’instant. Reste à savoir si Disney, propriétaire des deux licences, résistera à la tentation d’un event movie réunissant ces monstres du box-office.
Et si la réponse se cachait dans Alien: Earth ?
Un détail intrigue : dans la bande-annonce, Morrow évoque « cinq formes de vie prédatrices » ramenées par le vaisseau crashé. Assez pour alimenter les théories des fans sur une apparition furtive des Yautjas… Affaire à suivre dès le 12 août, où chaque cadrage d’ombre pourrait cacher un clin d’œil explosif. Entre prudence créative et appétit des fans, le duel ultime des monstres SF reste suspendu à un mot : patience.