Avec Alien: Earth, Noah Hawley (Fargo, Legion) relève un défi de taille : réinventer la saga Alien en série sans sacrifier son essence. Les deux premiers épisodes, Neverland et Mr. October, mêlent hommages visuels au film de 1979 et innovations audacieuses. Voici comment les épisodes 1 et 2 dans Alien: Earth ont été présentés.

Wendy (Sydney Chandler), enfant mourante, est transférée dans un corps synthétique, mais la situation dégénère. Entre scènes d’action époustouflantes et créatures cauchemardesques (on revoit Xenomorph !), la série marque déjà l’histoire du genre. Mais que cachent vraiment ces premiers épisodes ?

Un démarrage électrisant pour la première série Alien

Noah Hawley relève maintenant le défi de transposer l’univers culte des Alien en série télévisée – et le résultat est déjà une réussite après la sortie des épisodes 1 et 2. Neverland et Mr. October, posent les bases d’un récit où horreur cosmique et réflexion sur l’humanité se mêlent avec brio.

Wendy, gravement malade voit sa conscience transférée dans un corps synthétique. Devenant la première « hybride » d’un projet mené par le mystérieux Boy Kavalier (Samuel Blenkin). Entre scènes d’action haletantes et questions philosophiques sur l’identité, la série captive dès les premières minutes.

Wendy vs. Xenomorph : Le choc des titans

Le cœur battant des épisodes 1 et 2 d’Alien: Earth réside dans l’affrontement entre Wendy, dotée de capacités surhumaines, et le Xenomorph. Il est toujours aussi terrifiant. L’épisode 2 se clôt sur un cliffhanger angoissant : Hermit, juste après avoir découvert que sa sœur Marcy (devenue Wendy) est vivante, est enlevé par la créature.

La scène, aussi brutale qu’émouvante, laisse présager une quête désespérée de Wendy pour le sauver – et peut-être une révélation sur la résistance des hybrides face au « parfait organisme ». Notons que le Xenomorph ici n’est pas qu’un tueur mindless. Il semble lié à une reine, comme le suggère la découverte d’œufs dans l’épave du vaisseau Maginot.

Alien: Earth is an evolution as slick and scary as every good little Xenomorph should be.

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— IGN (@IGN) August 11, 2025

Boy Kavalier et Prodigy : Les nouveaux méchants du futur

Derrière cette guerre contre le Xenomorph se cache un conflit corporatiste acharné. Boy Kavalier, trillionnaire mégalo, incarne une version dystopique des entrepreneurs tech actuels. Il est prêt à jouer aux apprentis sorciers avec des vies humaines pour asseoir sa domination.

Son projet d’ »hybrides » (des enfants transférés dans des corps synthétiques) interroge. Sont-ils encore humains, ou de simples propriétés de Prodigy ? Timothy Olyphant en Kirsh, synthétique froid et manipulateur, ajoute une couche de tension à l’intrigue.

Tandis que Morrow, le cyborg de Weyland-Yutani, incarne une menace rivale. Les épisodes 1 et 2 d’Alien Earth explorent ainsi avec finesse les thèmes chers à la franchise. Il y a l’exploitation, le hubris technologique et les limites de l’humanité.

Une fin d’épisode 2 qui change la donne

L’épisode Mr. October bouleverse les règles du jeu. Non seulement Hermit est capturé, mais les œufs de Xenomorph découverts dans le vaisseau crashé laissent craindre une infestation inédite sur Terre.

Mais, il y a pire. Morrow, bien qu’ayant sauvé Hermit une première fois, n’a que faire des vies humaines. Son seul objectif est de récupérer les spécimens pour Weyland-Yutani. La scène finale, où Wendy plonge dans les ténèbres pour sauver son frère, promet un épisode 3 explosif. Et si les hybrides, conçus pour être invincibles, étaient la seule arme capable de vaincre le Xenomorph ?

La série joue habilement avec cette hypothèse. Et elle sème des indices sur un possible destin héroïque pour Hermit. Il est symbolisé par la balle de baseball de Reggie Jackson, clin d’œil à son père disparu.

Verdict : Une réussite qui ne fait que commencer

Alien: Earth ne se contente pas de recycler les codes de la saga. La nouvelle série les réinterprète avec une audace narrative rare. Si certains dialogues philosophiques tombent parfois à plat, l’alchimie entre Wendy et Hermit est palpable. Et la mise en scène épique compense largement. Sinon, les scènes d’horreur sanglantes (comme le massacre de la fête des riches par le Xenomorph) sont géniales.

Avec un univers visuel somptueux et des enjeux qui dépassent le simple survival horror, Noah Hawley signe une série aussi intelligente que divertissante.