
Taiji vient de lancer le premier kit mains libres intelligent pour cyclistes, incubé par 66 Origin. Cette innovation allie sécurité, praticité et services connectés pour transformer le quotidien des cyclistes urbains.
En pleine croissance du vélo en ville, une start-up française apporte une réponse innovante à un enjeu de sécurité de taille. Taiji, incubé par l’agence 66 Origin, lance le premier kit mains libres intelligent spécialement conçu pour les cyclistes. L’objectif : réduire l’usage dangereux du smartphone sur la route et offrir une expérience connectée complète. Une initiative qui arrive à point nommé dans un marché en pleine effervescence.
Un problème de sécurité face à des usages persistants
Alors que la France s’est fixée pour cap d’atteindre 12 % de trajets effectués à vélo d’ici 2030, la sécurité des cyclistes reste une préoccupation centrale. Le baromètre AXA Prévention révèle que plus de 7 cyclistes sur 10 continuent d’utiliser leur téléphone en roulant. C’est le cas malgré l’interdiction légale. C’est ainsi que Taiji fait son entrée. Inspiré des systèmes mains libres automobiles, ce kit s’installe directement sur le guidon. Il permet ainsi d’interagir avec son smartphone sans le lâcher.
Comme le soulignent Jérôme Toucheboeuf et Philippe Mihelic, fondateurs de 66 Origin : « La force de Taiji ? Offrir une approche globale : un kit mains libres simple à fixer, couplé à une application fluide et complète. » Puisqu’elle combine ergonomie et simplicité, l’entreprise espère contribuer à réduire un comportement à risque qui freine encore la progression du vélo en milieu urbain.
Une solution pensée pour enrichir l’expérience à vélo
Au-delà de l’aspect sécuritaire, Taiji entend transformer la pratique quotidienne du vélo grâce à un écosystème digital riche. La télécommande ergonomique associée à une application mobile dédiée centralise toutes les fonctionnalités essentielles : navigation GPS, météo en temps réel, enregistrement automatique des trajets. Il y a aussi la recherche de services utiles comme des stationnements, points d’eau ou réparateurs.
L’interface a été conçue pour limiter le temps d’attention sur l’écran et améliorer la lisibilité en un seul coup d’œil. À cela s’ajoute un volet communautaire qui reflète les nouvelles attentes des cyclistes urbains : organisation de balades en groupe avec géolocalisation, tableau de bord personnel, système de récompenses pour encourager une mobilité plus responsable. La démarche se veut ludique et fédératrice. Ainsi, la technologie ne se limite pas à l’individu mais favorise l’émergence de communautés cyclistes connectées.
De la reconnaissance locale à l’ambition internationale
Dès son lancement, Taiji a marqué les esprits. Présenté au salon Vélo In Paris en avril, le kit a décroché le prix de la meilleure expérience utilisateur. Une distinction qui se démarque et qui ouvre des perspectives de croissance rapides. La start-up prépare déjà une levée de fonds pour accélérer son développement, enrichir ses fonctionnalités et étendre son écosystème à d’autres véhicules légers tels que trottinettes ou scooters via sa plateforme Taiji OS.
La compatibilité multi-véhicules, une autonomie annoncée de dix mois et un design personnalisable renforcent son potentiel d’adoption. Positionnée à l’intersection de la mobilité connectée et de la sécurité urbaine, Taiji vise à devenir une référence sur le marché B2C comme en B2B. La marque se lance dans des partenariats envisagés auprès des fabricants de vélos et des acteurs de la mobilité. Une trajectoire qui illustre l’émergence d’une nouvelle génération de solutions pour redéfinir la place du vélo en ville.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.