
Attention, surprise sous le capot ! Le Mitsubishi Eclipse Cross 2026 n’est pas tout à fait celui que vous croyiez : sous ses airs de SUV futuriste bat… un cœur français ! Grâce à l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, ce véhicule électrique est spécial.
Il a des similarités avec la Renault Austral. Design dynamique, intérieur connecté et zéro émission : le voilà prêt à électriser les routes. Qui a dit que les collaborations n’avaient pas de punch ?
Mitsubishi Eclipse Cross 2026 : le SUV électrique qui cache une Renault
Alors que Mitsubishi dévoile son tout nouveau Eclipse Cross 100 % électrique, les initiés de l’automobile reconnaîtront sans mal les courbes familières du Renault Scenic E-Tech. Ce n’est pas un hasard.
Le constructeur japonais, qui ne pèse plus que 0,4 % de parts de marché en Europe, mise sur l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi pour économiser les coûts de développement tout en restant dans la course électrique. Produit à l’usine Renault de Douai, en France, ce SUV compact est la preuve que la collaboration industrielle peut donner naissance à des jumeaux stylisés – mais pas tout à fait identiques .
Un habillage nippon pour une base française
Si le profil trahit immédiatement son origine française, Mitsubishi a tout de même revêtu l’Eclipse Cross de ses attributs signature. La calandre Dynamic Shield, les feux arrière triangulaires et les jantes de 19 à 20 pouces au design inédit tentent de masquer l’ADN Renault.
À l’intérieur, cependant, l’illusion est moins convaincante : on retrouve la même configuration à deux écrans (12,3 pouces pour les instruments et 12 pouces pour l’infotainement), bien que rehaussée de nouveaux matériaux et d’une sellerie diamantée. La version haut de gamme s’offre même un toit panoramique électrochrome, permettant d’ajuster l’opacité de la verrière d’une simple pression .
Une mécanique empruntée, des performances identiques
Sous le capot, pas de surprise : l’Eclipse Cross emprunte intégralement la mécanique du Scenic E-Tech. Un moteur électrique de 215 chevaux et 300 Nm de couple, alimenté par une batterie de 87 kWh, propulse le SUV de 0 à 100 km/h en 8,4 secondes pour une vitesse maximale de 170 km/h.
L’autonomie annoncée atteint 600 km (WLTP), et la recharge rapide est supportée jusqu’à 150 kW . Mitsubishi prévoit également une version d’entrée de gamme en 2026, dotée d’une batterie de 60 kWh et d’une autonomie réduite à environ 420 km – calquée sur l’offre de Renault .
Une stratégie industrielle pragmatique
Face à la concurrence féroce des SUV électriques, Mitsubishi assume pleinement cette approche « badge engineering ». Pourquoi dépenser des milliards dans le développement d’un véhicule spécifique pour un marché européen si restreint ? En confiant la production à l’usine Douai d’Ampere (la filiale électrique de Renault), le constructeur japonais bénéficie de la plateforme CMF-EV éprouvée et d’une chaîne de fabrication flexible, capable de produire six modèles électriques pour quatre marques différentes . Une solution rentable qui lui permet de rester visible sans prendre de risques financiers démesurés.
Quel avenir pour Mitsubishi en Europe ?
Avec l’Eclipse Cross électrique, Mitsubishi complète une gamme déjà largement francisée : le Colt (Clio), l’ASX (Captur) et le Grandis (Symbioz) partagent également leur base avec des Renault. Seuls le Space Star et l’Outlander échappent à cette logique . Reste que ce modèle, s’il est économiquement judicieux, pourrait peiner à se démarquer dans un segment saturé.
Son prix – encore inconnu – sera déterminant. Et pour les fans de la marque, une question persiste : jusqu’où ira la fusion des identités ? En attendant, l’Eclipse Cross 2026 incarne une vérité crue : dans l’automobile électrique, la collaboration est parfois le meilleur des shortcuts .