
Suspense à son comble ! Alors que « L’Abri de fortune » tire sa révérence sur Netflix, une question nous taraude tous : Max a-t-il enfin pris la poudre d’escampette ? Après des semaines de rebondissements plus incroyables les uns que les autres, le final nous promet des révélations explosives.
Accrochez-vous à votre canapé, car la vérité est peut-être encore plus folle que ce que vous aviez imaginé ! Prêt à découvrir le sort de notre héros ?
L’abri de fortune : entre escapade amoureuse et arnaque géante, le final qui laisse la porte ouverte
La saison 1 de L’abri de fortune sur Netflix s’achève sur un suspens aussi audacieux que le plan de son anti-héroïne, Minerva. Alors que Max pousse la lourde porte du bunker, prêt à affronter un monde supposément ravagé, le générique fuse, laissant les spectateurs en plan.
Mais au-delà de ce cliffhanger, c’est tout l’équilibre précaire de la série qui se joue : une critique sociale teintée de drame familial, le tout saupoudré d’une arnaque à 900 millions de dollars. Un mélange détonnant, mais qui a-t-il vraiment fonctionné ?
Minerva, justicière ou criminelle ? L’arnaque qui interroge
Le cœur du récit bat autour de Minerva et non de Max comme peut nous laisser présager la bande annonce de cette série. En effet, cette ouvrière devenue architecte d’une vengeance à l’échelle mondiale. Son idée ? Simuler un apocalypse nucléaire pour piéger des milliardaires dans un bunker et vider leurs comptes via des doubles numériques.
Si l’arnaque contre Falcon, orchestrée grâce à l’IA Roxan, est un succès (900 millions détournés, son conseiller Oswaldo liquidé), la série peine à justifier moralement ses actes. Était-ce une juste rétribution d’un système capitaliste cruel, ou simplement un crime de trop ? La question reste en suspens, Minerva oscillant entre Robin des Bois moderne et chef de gang impitoyable.
Max et Asia : une course contre la mort… et l’inutilité
En parallèle de la machination financière, la série tisse une intrigue poignante, mais finalement vaine, autour de Max et Asia. Unis par le désespoir – lui, rongé par la culpabilité d’avoir causé la mort de la sœur d’Asia.
Elle, déterminée à sauver sa belle-mère Mimi. Tous deux tentent une escapade périlleuse pour trouver une machine de dialyse. Hélas, leurs efforts sont réduits à néant par Victoria, qui précipite la mort de Mimi. Leur amour naissant, scellé par des confessions à la porte du bunker, devient alors le seul vestige de cette quête avortée, laissant un goût de romance tragique, mais un peu superflue dans L’abri de fortune sur Netflix.
Un cliffhanger en demi-teinte : et dehors, il y a quoi ?
Le final mise tout sur les épaules de Max, qui choisit de franchir la porte malgré tout, poussé par l’espoir de trouver un monde viable. Le problème ? Le spectateur, lui, sait déjà que l’apocalypse est une simulation.
Le vrai suspense n’est donc pas « Quel est l’état du monde ? » mais « Comment Max va-t-il réagir en découvrant la supercherie ? ». C’est un retournement moins puissant que dans des séries similaires comme la série Brick, où le mystère extérieur regorge encore plus de mystères. Ici, l’enjeu narratif semble s’être évaporé avant même que la porte ne s’ouvre.
Saison 2 : les défis à relever pour éviter l’effondrement
Si une saison 2 voit le jour, les scénaristes ont du pain sur la planche. Il faut donner de la profondeur à Minerva et son équipe. Ce sont les véritables catalyseurs de l’histoire mais ils sont encore trop superficiels.
Ensuite, il faudra équilibrer le récit : moins de drames amoureux « cringe » et plus de tension autour de la révélation de la supercherie. L’enjeu sera de montrer Max tentant de convaincre les autres résidents, tout en évitant que Minerva ne passe à l’étape supérieure de son arnaque. Un potentiel de thriller psychologique existe, à condition de serrer la vis narrative.
Verdict final : un bunker prometteur, mais qui manque d’oxygène
Enfin, L’abri de fortune ou Billionaires’ Bunker diffusé sur Netflix propose un concept riche et audacieux, à mi-chemin entre Parasite et Money Heist. Malheureusement, la première saison pêche par un rythme parfois lent et des intrigues secondaires qui diluent son impact.
Le cliffhanger, bien que visuellement efficace, manque de la puissance mystérieuse qui fait les grands finals. Reste un divertissement ambitieux, qui, avec quelques ajustements, pourrait bien devenir la prochaine série à scandale de Netflix. La balle est dans le camp des showrunners : sauront-ils transformer l’essai ?