
Entre cadavres, trahisons et business macabre, la série mexicaine Netflix The Dead Girls n’y est pas allée de main morte ! Alors, les sœurs Baladro ont-elles coulé pour de bon ? Le capitaine Bedoya a-t-il eu ce qu’il méritait ? Et ces pauvres femmes, enfin libérées… ou presque ?
On vous révèle les dessous de ce final aussi glauque que jouissif. Accrochez-vous, ça déménage jusque dans les cellules !
The Dead Girls : l’ascension et la chute des sœurs Baladro sur Netflix
Plongée dans le Mexique des années 1960, la nouvelle série Netflix The Dead Girls (Las muertas) retrace le parcours criminel et tragique des sœurs Baladro. Inspirée du roman de Jorge Ibargüengoitia, cette fiction en six épisodes met en scène Arcángela et Serafina.
Ce sont deux entrepreneures redoutables qui, après l’échec d’un bar, se lancent avec succès dans la gestion de maisons closes. Leur empire s’étend, mais leur soif de profit les conduit à priver leurs employées de liberté, posant les bases d’un drame annoncé.
Des affaires florissantes… jusqu’à la chute
Leur business prospère jusqu’à l’adoption d’une loi sur la moralité publique, qui force la fermeture de leurs établissements. C’est le début d’une descente aux enfers : Serafina, éconduite par son petit ami, tente de le faire assassiner avec la complicité du capitaine Bedoya.
Cependant, elle échoue et se retrouve derrière les barreaux. Parallèlement, une de leurs prostituées, Blanca, subit un avortement clandestin qui la laisse paralysée. Mal soignée par manque de moyens, elle finit par mourir.
La spirale macabre et la fuite désespérée
Les ennuis s’accumulent : le fils d’Arcángela est abattu, et les morts suspectes se multiplient. Contraintes de quitter la ville, les sœurs s’installent dans une ferme isolée avec leur « effectif » de femmes, désormais prisonnières.
Mais les cadavres continuent de s’entasser, attirant l’attention des forces de l’ordre. La paranoïa et la violence deviennent le quotidien de ce microcosme carcéral à ciel ouvert.
L’inévitable châtiment judiciaire
Les sœurs Baladro tentent de prendre la fuite, mais il est trop tard. La police découvre les corps enterrés et libère les survivantes, qui acceptent de témoigner contre leurs geôlières. Bedoya est également arrêté.
Le procès, très médiatisé, tourne à la humiliation publique pour les accusées, condamnées à plus de vingt ans de prison. Les anciennes prostituées retrouvent la liberté et sont saluées pour leur courage.
Une liberté amère et un destin ironique
Si les victimes reprennent difficilement le cours de leur vie, les sœurs Baladro, quant à elles, ne renoncent pas à leurs pratiques : elles montent un réseau similaire… depuis leur cellule.
La boucle est bouclée, dans une conclusion aussi cynique que réaliste, qui interroge sur la nature du pouvoir et de la corruption. Une série sombre, portée par une distribution convaincante, qui explore avec brio les zones grises de l’âme humaine.