Préparez-vous à frissonner ! Silent Hill f débarque avec une audace renversante, mêlant horreur psychologique et folklore japonais dans les années 1960. Incarnez Hinako, une héroïne aussi rebelle que vulnérable, face à des monstres issus de ses traumatismes. 

Avec un combat dynamique, un compteur de santé mentale et des décors à glacer le sang, la saga fait son retour le plus intense. Accrochez-vous, ça va saigner !

Silent Hill f : La renaissance audacieuse d’un mythe horrifique

Après treize longues années de silence — à part l’excellent remake de Silent Hill 2 par Bloober Team —, Konami et NeoBard relancent la franchise culte avec Silent Hill f. Loin de se contenter de recycler les vieux démons, ce nouvel opus nous transporte dans le Japon des années 1960, une époque troublée où traditions et modernité s’affrontent. Notre héroïne, Hinako, incarne parfaitement cette dualité : une jeune femme rebelle, en quête d’elle-même, qui devra affronter ses peurs autant que les monstres issus du folklore nippon.

Silent Hill f earns an M18 rating for intense violence and gore, set in 1960s Japan.

Early reviews are promising, with a 9.5 score.

Konami hints at bold new gameplay that could redefine the horror genre.

(1/2) pic.twitter.com/csUysyQBdi

— playswave 🎮 🌊 (@playswave_com) September 16, 2025

Un décor qui pulse au rythme des tensions sociales

Les années 60 au Japon, ce n’est pas seulement l’époque des yéyés et des motos Harley : c’est aussi une période de conservatisme fort, où les femmes luttaient pour leur émancipation. Hinako incarne cette révolte, et le jeu utilise son parcours pour explorer des thèmes profonds et personnels. Konami ne se contente pas d’effleurer le sujet : il en fait le cœur narratif et gameplay de Silent Hill f.

Hinako, bien plus qu’une énième survivante

Si Hinako semble au premier abord une adolescente typique en rupture, son caractère cache des failles autrement plus sombres. Son sentiment de ne pas être à sa place — ni dans sa famille, ni dans la société — se matérialisera littéralement dans le gameplay, via des manifestations monstrueuses issues de son subconscient. Un mélange raffiné entre psychologie et horreur pure, fidèle à l’ADN de la saga.

Plongée dans les abîmes du passé… et de l’avenir

Le scénario promet de explorer les traumatismes de l’héroïne tout en se confrontant à un avenir incertain. Silent Hill f ne sera pas un simple retour en arrière : il questionnera aussi les conséquences des choix de Hinako, dans un monde où réel et cauchemar ne font plus qu’un.

Le monde des esprits : entre terreur et poésie

Influencé par le folklore japonais, Silent Hill f introduit une dimension spirituelle inédite. Ce « monde des esprits » servira autant de terrain de jeu narratif que de zone d’exploration, permettant d’approfondir la quête identitaire d’Hinako tout en innovant dans la mise en scène.

NeoBard souffle un vent nouveau sur le combat

Exit l’horreur passive : Silent Hill f mise sur une approche plus action, sans pour autant renier ses origines. Les puristes auront peut-être un mouvement de recul, mais les développeurs assurent que l’âme de la saga est intacte. L’expertise combat de NeoBard se ressent dans des phases dynamiques, où fuite et affrontement s’équilibrent.

Hinako, maladroite mais déterminée

Particularité savoureuse : Hinako n’est pas une tueuse née. Son manque évident de talent au combat renforce le réalisme et l’intensité des confrontations. Résultat ? Des rencontres plus stressantes, où chaque erreur peut être fatale. Un choix narratif ET gameplay qui paye.

Esquive et parade : du muscle, mais pas du “Soulslike”

Malgré certaines mécaniques qui rappellent les jeux FromSoftware, les développeurs tiennent à préciser que Silent Hill f n’est pas un Soulslike. L’esquive et la parade sont présentes, mais intégrées de manière à servir la tension et la survie — pas à transformer Hinako en guerrière invincible.

Le compteur de santé mentale : la peur en chiffres

Voici l’une des idées les plus intelligentes du jeu : le « Sanity Meter ». Gérer les émotions d’Hinako en combat influence directement ses performances. Selon votre playstyle, elle pourra soit dompter sa peur, soit succomber à la panique. Une immersion renforcée, propre à chaque joueur.

Focus Mode et armes fragiles : du survival pur jus

Les ressources sont rares, les armes se cassent, l’endurance diminue… Silent Hill f renoue avec les racines survival du genre. Le nouveau « Focus Mode » permet de ralentir le temps et viser les points faibles, pour ceux qui osent l’agression tactique.

Les Omamori : une lueur d’espoir (mais à quel prix ?)

Dans cet univers brutal, les charmes Omamori offrent des bonus cruciaux. Mais pour les débloquer, il faudra explorer les recoins les plus obscurs et gérer ses ressources avec parcimonie. Rien ne s’obtient facilement à Silent Hill.

Un jeu pour tous… ou presque

Inquiets ? Rassurez-vous : Silent Hill f propose plusieurs niveaux de difficulté. Le mode Histoire satisfera les amateurs de narration pure, tandis que les modes difficiles contenteront les mordus de défis. Une inclusion maligne pour réunir anciens et nouveaux fans.

Des performances techniques au top

Sur PS5 et PC, le jeu tourne à 60fps et propose même du 4K/60fps avec DLSS en qualité. Même les configurations modestes peuvent y jouer. Preuve que horreur rime aussi avec technicité.

Silent Hill f n’est pas qu’un simple retour : c’est une réinvention respectueuse, audacieuse et résolument moderne. Rendez-vous dans les brumes…