C’est officiel : Mercedes-Benz a écouté ses fans ! Alors que les écrans tactiles ont envahi nos tableaux de bord, la marque à l’étoile fait volte-face et réintègre des boutons physiques dans ses futurs modèles. 

Plus intuitifs, plus sûrs et tellement satisfaisants à utiliser, ils signent un retour au bon sens sans renoncer au luxe. Parce que conduire, c’est aussi avoir le sens du toucher… et du style !

 Le retour des boutons physiques : Mercedes-Benz écoute (enfin) ses clients

Alors que les écrans tactiles géants envahissent les tableaux de bord, Mercedes-Benz fait machine arrière ! Le nouveau GLC, lancé ce mois-ci, arbore un écran plus grand. Mais surtout, il conserve précieusement des boutons physiques sur le volant pour les fonctions essentielles. 

Pourquoi ce revirement ? Les données recueillies par la marque auprès de ses clients sont formelles : les boutons tactiles restent plébiscités pour leur praticité et leur sécurité. Magnus Östberg, responsable logiciel chez Mercedes, l’admet sans détour. 

« Les données nous montrent que les boutons physiques sont meilleurs, c’est pourquoi nous les réintégrons ». C’est la preuve que l’industrie automobile commence à entendre les critiques des conducteurs, lassés de devoir pianoter sur des écrans pour régler une simple température.

Great News: Mercedes-Benz is adding buttons back into its vehicles:

‘The data shows us the physical buttons are better, and that’s why we put them back in.’

Story: https://t.co/zHTjzn4SMm pic.twitter.com/VPXPYlM7rg

— Motor1 (@Motor1com) September 17, 2025

La sécurité avant le design : L’avertissement de Euro NCAP

La tendance minimaliste des écrans tactiles à tout va n’est pas seulement agaçante – elle devient un enjeu de sécurité. L’Euro NCAP, l’organisme européen d’évaluation de la sécurité des véhicules, a fait une annonce. 

A partir de 2026, les voitures manquant de boutons physiques pour des fonctions critiques (clignotants, essuie-glaces, feux de détresse, etc.) ne pourront plus obtenir la note maximale de 5 étoiles

Matthew Avery, directeur du développement stratégique de l’organisation, alerte : « La surutilisation des écrans tactiles oblige les conducteurs à quitter la route des yeux et augmente les risques d’accidents ». 

Une étude suédoise a confirmé que réaliser des tâches basiques via un écran prenait jusqu’à 45 secondes contre 10 secondes avec des boutons – un délai critique quand on roule à 130 km/h .

Hyundai, Volkswagen et BMW : Les convertis du bouton

Mercedes n’est pas seul dans cette mue. Volkswagen, après avoir essuyé des critiques pour ses interfaces tactiles peu intuitives, revient aux boutons physiques dès 2026 avec l’ID.2all. Son directeur du design, Andreas Mindt, assume : « Nous ne referons plus jamais cette erreur. Une voiture n’est pas un téléphone ». 

Hyundai, de son côté, n’a jamais totalement cédé à la mode des écrans : son vice-président du design, Ha Hak-soo, explique que les conducteurs « deviennent stressés et irrités quand ils ne peuvent pas contrôler rapidement une fonction ». 

Même BMW, pourtant adepte des technologies futuristes, a conservé un bouton de volume physique sur son iX3 après avoir analysé les comportements des conducteurs.

L’avenir des habitacles : Un équilibre entre digital et analogique

Reste que le tout-bouton n’est pas pour autant de retour ! Mercedes précise que les boutons supplémentaires seront réservés aux « grosses voitures avec plus de liberté de design ». 

L’enjeu est de trouver un équilibre : des écrans pour la navigation et l’infotainment, couplés à des commandes physiques pour les actions courantes. Les voix s’élèvent aussi pour généraliser les assistants vocaux efficaces – encore rares – afin de réduire la distraction. 

Une chose est sûre : après des années de surenchère digitale, le bon sens reprend le volant. Et si la mode du tout-tactile s’essoufflait, c’est surtout parce que les conducteurs, eux, ne lâchent pas le prise.