Los Angeles a récemment vibré au rythme d’une nouvelle qui a fait le tour des studios. Les acteurs de l’industrie des jeux vidéo d’Hollywood ont enfin signé un nouveau contrat avec les studios qui les emploient, mettant fin à une grève qui a duré près d’un an à cause de l’IA.
Décidément, il s’en est passé des choses depuis le 9 juillet 2025. Côté box office, Superman est sorti, côté Tech, le Galaxy Unpacked nous a permis de découvrir de nouveaux produits Samsung, mais cet événement est spécial.
L’IA au coeur des discussions dans le monde des jeux vidéo
Le syndicat des acteurs, SAG-AFTRA, a annoncé cette avancée majeure ce mois de juillet 2025. Et croyez-le ou non, l’IA était au cœur des discussions dans le monde des jeux vidéo. Qui aurait cru que la technologie pourrait être à la fois un héros et un vilain dans cette histoire ?
Sarah Elmaleh, doubleuse dans l’univers des jeux vidéo et membre du comité de négociation, a déclaré que l’IA était au centre de leur proposition. Elle a prêté sa voix à des titres emblématiques comme Final Fantasy XV et Call of Duty : Black Ops III, et elle sait de quoi elle parle.
Pour elle, il est essentiel d’établir une base de référence pour l’utilisation éthique de l’IA dans l’industrie des jeux vidéo. Après tout, qui veut voir son image ou sa voix utilisée sans consentement ?
L’intégrité du travail des artistes hollywoodiens, protégé
Le nouvel accord, qui entre en vigueur immédiatement, comprend des protections importantes pour les artistes-interprètes. Les exigences en matière de consentement et de divulgation pour l’utilisation de répliques numériques de l’IA sont désormais en place.
De plus, les artistes peuvent suspendre leur approbation à la création de nouveaux contenus pendant une grève. Fran Drescher, présidente de la SAG-AFTRA, a déclaré que cet accord représente un progrès significatif en matière de protection contre un usage abusif de l’IA. Et qui ne veut pas d’un peu de progrès dans ce monde numérique en constante évolution ?
Une grève qui fait du bruit conduit à un accord historique
L’accord a été ratifié par 95,04 % des membres de SAG-AFTRA. Cela met ainsi fin à la grève des jeux vidéo contre l’usage de l’IA. Les studios tels qu’Activision Productions, Electronic Arts et Disney Character Voices, ont tous signé cet accord.
Audrey Cooling, porte-parole des studios, a même exprimé sa satisfaction quant à la ratification. Cela souligne des augmentations de salaire historiques en perspective et une meilleure protection. Qui a dit que les acteurs de jeux vidéo ne pouvaient pas obtenir ce qu’ils méritent ?
Une lutte plus large
Cette grève n’était pas qu’une simple question de contrats. Elle a également donné lieu à un appel à l’action plus large dans toute l’industrie d’Hollywood. Les acteurs réclament une loi qui les protège contre les risques liés à l’IA.
C’est la loi NO FAKES, un projet de loi bipartisan au Congrès. Elle vise à rendre illégale la création d’une réplique IA de la voix et de l’image d’une personne sans sa permission. Avec le soutien de SAG-AFTRA, de la Motion Picture Association et même de Disney, cette loi pourrait bien changer la donne.
Mais ce n’est pas tout ! Le nouvel accord prévoit également des mesures de sécurité renforcées pour les artistes-interprètes. C’est particulièrement le cas de ceux qui participent à des performances de capture de mouvement comme dans les jeux vidéo.
Ces artistes ne se contentent pas de prêter leur voix. Ils mettent également leur corps en jeu. Pour garantir leur sécurité, des médecins seront disponibles pour les tâches à haut risque. Qui aurait cru que jouer à des jeux vidéo pouvait être si intense ?
