
Actuellement, un nouveau film, dénommé Brick, fait son apparition sur Netflix. Mais parviendra-t-il à capturer l’essence de son prédécesseur ?
En 1997, le film Cube a captivé les amateurs de science-fiction et d’horreur avec son concept intrigant. On y parle de six étrangers piégés dans un labyrinthe de pièces mortelles. Ce film culte a inspiré une multitude de productions. Cela a inspiré la mise en place de salles d’évasion et des films de type « boîte à énigmes », mais comment cette dernière production se débrouille ?
Brick, l’histoire d’un mur noir et mystérieux
Brick nous plonge dans l’histoire de Tim et Liv, un couple en crise, interprété par Matthias Schweighöfer et Ruby O. Fee. Leur relation est déjà fragile après la perte tragique de leur enfant lors d’une horrible fausse couche. Mais les choses prennent une tournure encore plus sombre lorsqu’ils se réveillent enfermés dans leur appartement.
Ils sont entourés d’un mur noir fait de briques étranges qui semble avoir des propriétés surnaturelles. Ce mur, qui ressemble à un mélange de Tetris et de cauchemar, les empêche de s’échapper. Mais est-ce un jeu ? Ou une protection contre quelque chose de bien plus terrifiant ?
L’intrigue tourne autour de l’évasion semblable à un casse-tête
Alors que Tim et Liv tentent désespérément de briser les briques qui les retiennent prisonniers, ils découvrent qu’ils peuvent percer le mur pour accéder aux appartements voisins. C’est le seul aspect assez “logique” qu’on voit dans Brick diffusé sur Netflix.
Cependant, c’est là que les choses deviennent encore plus étranges. Les voisins, déjà un peu dérangés, sont encore plus effrayés qu’eux. Brick aborde les thèmes de la conspiration et de la paranoïa. Les mystères s’accumulent alors.
Et les cadavres commencent à s’entasser. Un voisin obsédé par un code secret caché dans le motif des briques laisse derrière lui des notes énigmatiques. Mais alors, le mur est-il un piège ou une protection ? La question se pose toujours.
Comment se débrouillent les personnages de l’histoire dans Brick ?
Les performances de Matthias Schweighöfer et Ruby O. Fee sont solides. Puis, leur chimie à l’écran est palpable. Cependant, le film peine à développer leur relation de manière convaincante.
Les gros plans serrés et les angles de caméra créent une atmosphère tendue. Mais le film ne parvient pas à apporter l’élan émotionnel nécessaire pour que le public s’investisse pleinement à l’histoire. Au lieu de cela, on se retrouve à regarder des personnages qui semblent coincés dans un cycle de désespoir, tout comme eux dans leur appartement.
L’élément principal du film s’effrite au fil des minutes
Ensuite, malgré une mise en place prometteuse, le mur qui est l’élément mystère central de Brick ne parvient pas à se développer. Le mur de briques noires lui-même se révèle être un effet numérique pas tout à fait convaincant. Il ressemble plus à un graphique de jeu vidéo. Les références à des œuvres populaires comme Squid Game et Matrix ajoutent une touche de modernité.
Mais elles ne suffisent pas à compenser le manque de profondeur de l’intrigue. Au fur et à mesure que le film avance, le mur noir, devient un simple obstacle à surmonter. Pourtant, il aurait pu être un élément fascinant à résoudre.
Une fin décevante
Au final, le dernier acte dans Brick se veut choquant. Mais il laisse plutôt le spectateur avec un haussement d’épaules. Le fait qu’il soit très regardé en ce moment sur Netflix sera sans doute passager.
En fin de compte, le film ressemble davantage à un épisode de Black Mirror qu’à un véritable film de science-fiction comme Cube. Bien qu’il réussisse à faire quelques petites choses correctement, il échoue à offrir une expérience mémorable.